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De graflegging van Emile Verhaeren

DE bijzetting van Emile Verhaeren's stoffelijk overschot in den grafkelder te St. Amand-lez-Puers is tot een nationale plechtigheid geworden.

Koning Albert en koningin Elizabeth, die persoonlijk zeer bevriend waren met den dichter; de ministers Hijmans (Justitie); Vauthier (Binnenlandsche Zaken); Anseele (Openbare werken), en Jasper (Min.-pres.); de minister van Schoone Kunsten Huysmans en de oud-minister van Schoone Kunsten Jules Destrée waren aanwezig, met tal van kamerleden, senatoren, leden van provinciale staten en andere officieele en halfofficieele personaliteiten.

Daaromheen tal van schrijvers: Albert Mockel, Hubert Krains, Fernand Crommelynck, Georges Marlow, Grégoire Le Roy, Arnold Goffin, Maurice Gauchez, August Vermeylen, Fernand Toussaint van Boelaere.

Uit Frankrijk waren o.a. overgekomen Camille Mauclair, Alfred Valette, de romancier-directeur van de Mercure de France en leden van het Fr.-Belg. Verhaeren-comité. De leiding van de plechtigheid was in handen van den dichterdéputé Louis Piérard, die met groote liefde voor Verhaeren en zijn werk bezield, met onwankelbare trouw aan zijn nagedachtenis, geen moeite en opoffering gespaard heeft om dezen dag tot een grootsche hulde aan een der nobelste menschenfiguren en een der krachtigste dichters van zijn land te maken.

Nadat de koning en de koningin op de tribune hadden plaatsgenomen, speelde het corps van het 5e regiment de Doodenmarsch uit de Homerische symphonie van Mortelmans. Daarna sprak minister-president Jasper uit naam van de Belgische Regeering.

‘Elevé librement parmi les paysans, les mariniers, les passeurs d'eau et les cordiers de son village flamand, c'est cependant en Wallonie qu'il s'établira plus tard; et si ses vers français, en larges fresques, décriront les dunes, les fleuves, les champs et les hommes du nord, ils chanteront aussi, et avec autant de couleur et d'amour, comme Constantin Meunier, les cités industrielles, les usines, les forges et les vigoureux ouvriers de nos régions méridionales’.

Daarna voerde André Fontainas het woord namens de Belgische en Fransche dichters:

‘Verhaeren, poète flamand, poète universel, est un des très grands poètes français, des plus originaux, des plus puissants. Il est peu de poètes qui aient produit une oeuvre plus abondante, une oeuvre à la fois aussi neuve et aussi variée. On l'a dit réaliste, quand il était familier; on l'a dit socialiste quand de ses vers farouches s'exhalaient, comme une griserie nécessaire, la pitié des humbles laborieux et dédaignés, l'exaltation de l'effort humain, l'aspiration à plus de justice et d'harmonie. Mais il n'était asservi à nulle formule, à nulle contrainte de doctrine ou de système. Il fut familier, il fut pitoyable et indigné; mais il fut également le poète d'un amour pieux, intime et puissant que personne, avant lui, n'avait ainsi célébré; il fut le poète des champs, des travaux rustiques, quotidiens, de la lente obstination paysanne dans ses coutumes et ses routines; il fut le poète enthousiaste des fastes de son pays et des légendes antiques; il fut le poète qui scrute, connaît et transfigure la forme mystérieuse de son être intime; il fut le poète qui surprend, dans sa stupeur hallucinée, le mirage de la ville bruyante aux mille feux resplendissants, qui attire à elle, et fascine, et absorbe les campagnes flétries, désertées, mourantes; il fut le poète de ses souvenances et de ses jeux puérils; il fut le poète qui retrace et magnifie d'un sens inattendu et soudain les oeuvres machinales et diverses des hommes; il fut un poète d'émotion profondément humaine, un poète de la fable, de la nature, de la civilisation présente et des aspirations d'avenir; un poète multiforme et complet: non pas un poète, un homme qui sut sentir et qui chantait, un homme qui se souvenait et qui avait la foi, un homme.



illustratie
Foto Hennebert, Brussel
Het Koninklijk paar aan den ingang van het dorp


Verhaeren a tout aimé. Il a aimé l'homme et l'a exhalté, sachant à quel point il peut être grand, à quel point il l'a été parfois dans le passé, et espérant, avec sa conscience et sa foi, qu'il le sera désormais et toujours, comme il le peut être, dans l'avenir.

Comment ne souscrire pas à une si sublime religion, unissant les hommes et les peuples dans un culte unanime de beauté, de grandeur et d'héroïque bonté?’

De muziek speelt ‘L'Offertoire’ van Cesar Franck, Maurice Gilbert draagt voor: ‘L'Escaut’ van Verhaeren, terwijl zijn stem door luidsprekers over het water en over de menigte wordt voortgedragen; de muziek speelt weer, en wel: ‘De Schelde’ van Mesdagh, en nadat, op het voorbeeld van de Soevereinen, de aanwezigen bloemen op de rustplaats gestrooid hebben, is deze rustige, eerbiedige, schoone plechtigheid ten einde.