E. du Perron
aan
F. Hellens
Gistoux, 4 oktober 1929
Gistoux, vendredi.
Mon cher ami,
Je suis très heureux d'apprendre que tu es de retour et que tu as passé des vacances dignes de toi. Moi, j'ai été dans une espèce de clinique à Hilversum, où Simone a dû subire une cure assez sévère, mais qui lui a fait beaucoup de bien. - Slauerhoff a réapparu et rédisparu, et est en Hollande en ce moment, mais je ne sais où exactement. Astu reçu l'exemplaire des Fleurs de Marécage augmentées? Tu as dû le trouver à ton retour.
Holst aimerait beaucoup te voir, reste à établier quand. Il doit une visite à Greshoff, à qui je téléphonerai pour qu'il puisse t'avertir ainsi que Van Nijlen; peut-être pourrions-nous nous retrouver tous ensemble dans une taverne, dans le courant de cette semaine, ou plutôt de la prochaine.
J'aimerais aussi beaucoup admirer ta dernière oeuvre,709 celle que tu n'as réussie que grâce à la collaboration de Maroussia. Il y a deux jeunes filles à Brux. qui m'attirent: celle de Stols et le tienne (Dame! je ne suis par sûr si ‘la tienne’ n'est pas un petit garçon...) Mettons: deux hommes nouveaux! - (comme ceux qui ‘en disant: homme, disent aussi: femme.’)
En tout cas, à bientôt. Amitiés à Maroussia; une cordiale poignée de main de ton
EdP.