E. du Perron
aan
Pedro Creixams

Brussel, 14 juli 1923

Brux. 14 Juillet '23.

Mon cher vieux Pedro,

Dis-donc, puisque tu ne vas pas en Normandie, ne peux-tu pas venir plus tôt?

Je suis parfaitement installé; tu n'as qu'à venir; pourquoi attendrais-tu jusqu'en Août? Tu me ferais un bien grand plaisir en arrivant immédiatement, (mettons dans deux jours), à Bruxelles! Cela ne te tente pas?

Je ne t'écris pas plus loin puisque tout est dit dans les quelques lignes plus haut. Je t'attends impatiemment et si rien ne te retient à Paris, prends un billet de chemin de fer et viens me tenir compagnie. Il paraît que la chaleur est terrible à Paris; eh bien, fuis cet enfer et viens orner ma maison de ta physionomie de torero. Je t'en serai bien reconnaissant.

Au revoir, vieux, et le plus tôt possible; si tu ne peux plus écrire, télégraphies seulement afin que je puisse te chercher à la gare. Compliments et amitiés à ta femme, cordiale poignée de main à vous deux de votre

Eddy

Origineel:

vorige | volgende in deze correspondentie
vorige | volgende in alle correspondentie